Ici tout commence (TF1) : les cours de cuisine sont-ils réalistes ? On a la réponse

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Sur TF1, du lundi au vendredi à partir de 18h30, les experts culinaires d’Ici tout commence concoctent des mets d’exceptions, mais derrière la beauté des plats se cache une réalité, la tyrannie de certains professeurs.

Dans Ici tout commence, la vision des plats donne l’eau à la bouche et le rendez-vous est quotidien, du lundi au vendredi à partir de 18 h 30, sur TF1. Le réalisme de la fiction tient dans la formation culinaire des comédiens effectuée par des experts de talents. Mais la réalité peut également parfois se retrouver dans certains personnages comme le chef Teyssier (interprété par Benjamin Baroche) par exemple, au caractère bien trempé. Pour en savoir plus, Télé-Loisirs a interrogé Mathilde Lafaurie, designeuse culinaire sur le feuilleton de TF1.

Ici tout commence : des cours de cuisine comme à l’école
Lors de cette interview, Mathilde Lafaurie a donné de nombreux détails sur la réalité des cours de cuisine dont s’est inspiré Ici tout commence. “Tous les élèves ont une fiche technique avec la recette écrite ou avec des trous, affirme Mathilde. Ensuite, on va chercher nos produits pour réaliser la recette à l’économat [lieu où se trouve l’approvisionnement des matières premières, ndlr]. Nous sommes tous en tenue professionnelle, puis on commence la réalisation les recettes. Lors des évaluations en école hôtelière, il peut y avoir comme dans la série des moments de rush. C’est assez vraisemblable.” Mais qu’en est-il de la réalité contenu dans certains personnages ?

La tyrannie du chef Teyssier, mythe ou réalité ?
L’un des personnages les plus emblématiques d’Ici tout commence représente l’archétype du chef tyrannique. Pas besoin d’en dire plus, on sait qu’il s’agit d’Emmanuel Teyssier. Mais représente-t-il vraiment une certaine réalité des formations en école hôtelière ? “Le chef Teyssier [joué par Benjamin Baroche, ndlr] est le cliché du chef cuisinier par excellence. Fort caractère, ego prononcé, empathie limitée mais doté d’un savoir-faire exceptionnel, confie la designeuse culinaire. Ce type de profil existe en école, mais ce n’est pas une “norme”. Les chefs peuvent imposer un niveau d’exigence qui frôle la perfection, un franc-parler déroutant. Pour autant, ils ne sont pas forcément de mauvais professeurs, leur tempérament peut pousser les élèves à se surpasser, à assumer leurs erreurs et comportements inadéquats.”