Demain nous appartient : “Je suis descendue à 45 kilos pour 1m78…” Victoire Dauxerre (Vanessa) raconte son passé de mannequin

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Depuis deux ans, Victoire Dauxerre interprète Vanessa dans Demain nous appartient. La comédienne a aussi connu les défilés et shooting en tant que mannequin. Elle a témoigné de l’enfer qu’elle a vécu.

Victoire MACON-DAUXERRE – Soiree d’inauguration du Festival de cinema CINE CORPS au Majestic Passy – 30/01/2018 – Paris – France

Avant d’interpréter Vanessa dans Demain nous appartient – la cheffe du Spoon, compagne de Georges (Mayel Elhajaoui) et meurtrière de Louise – qui vient de s’échapper de prison avec une arme, Victoire Dauxerre a été mannequin. Elle a d’ailleurs raconté son expérience dans un livre sorti en 2015 et intitulé Jamais assez maigre, avec Valérie Péronnet, aux éditions Les Arènes. On y suivait son parcours et ses troubles du comportement alimentaire. “Je suis très engagée dans les thématiques autour de la santé mentale. Et puis sinon je fais aussi des études de psychologie car suite à la sortie de ce livre, j’ai donné pas mal de conférences autour de ce sujet. J’ai aussi écrit des podcasts sur la santé mentale et la résilience. Je voulais avoir plus d’outils pour pouvoir faire de la prévention et de la destigmatisation des troubles psychiques auprès des jeunes”, nous confiait en novembre 2021 la comédienne.

Demain nous appartient : une très grande agence de mannequin a demandé à Victoire Dauxerre de perdre 12 kilos
Victoire Dauxerre est revenue sur son passage dans le mannequinat pour nos confrères du Figaro. “J’ai été repérée par une très grande agence de mannequin. On m’a demandé de rentrer dans certaines mensurations. Il fallait que je perde trois centimètres de tour de taille, a raconté l’ex modèle. Donc moi, je pensais, à 17 ans, que c’était trois kilos. En fait, ça correspondait à 12 kilos donc je suis descendue à 45 kilos pour 1m78, ce qui correspondait à une taille 12 ans chez Ralph Lauren !”

Demain nous appartient : Victoire Dauxerre dénonce “le monde de l’extrême maigreur, le monde de l’annihilation du corps féminin”
Elle poursuit son témoignage : “Pour moi, dans le monde de la Haute Couture, c’est encore, malheureusement, le monde de l’extrême maigreur, le monde de l’annihilation du corps féminin. Il ne faut pas avoir de formes et c’est le règne du vêtement, au-delà de l’humanité et la féminité. Ils imposent ce qu’ils souhaitent de l’idéal soi-disant de beauté, de perfection, qui est un corps androgyne qui reste à l’état de jeunesse extrême et adolescence puérile qui n’a pas encore son corps et ses formes de femme”.